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Psy: adaptation au pays

Par Laurence HUC, Psychologue et résidente au Caire depuis plusieurs années

La situation d’expatrié, ou l’expérience de la mobilité internationale, se caractérise par la séparation d’avec la famille ; la modification majeure du mode de vie, la disparition des points de repères culturels, sociaux et linguistiques que vous maîtrisiez dans votre pays d’origine ou dans celui que vous avez quitté, et qui rendaient la vie facile ; la confrontation à une culture différente, doublement différente en Egypte, pays arabe et pays musulman ; la nécessité de se créer un réseau de nouvelles relations. Cette situation est une source importante de stress. Un déménagement en temps normal occupe la 3ème place dans l’échelle du stress (au dessus, il y a la mort d’un proche et un divorce).

Le stress est un phénomène naturel, normal et utile à la survie. Il libère l’énergie et procure la motivation nécessaire pour faire face aux situations difficiles et pour relever des défis. Se sentir stressé en arrivant en Egypte est normal et il est rassurant de savoir que les manifestations de stress sont souvent temporaires et peuvent être surmontées grâce aux ressources internes et externes dont vous disposez.

1. L’arrivée ou l’ambiguïté des émotions

A l’arrivée en Egypte vous faites face de façon simultanée à l’excitation provoquée par le changement et la découverte d’un nouveau pays : il y a beaucoup d’adrénaline qui circule dans vos veines ! Et en même temps vous connaissez un sentiment de vulnérabilité lié à la méconnaissance de la langue, des codes de la société égyptienne, des repères nécessaires au quotidien (où faire ses courses, où trouver un pédiatre, comment faire du sport) qui peut générer des inquiétudes, des contrariétés et des frustrations diverses.

Les mécanismes du stress qui se mettent en place ont pour fonction de permettre de faire face à une situation difficile (dans le sens de inconnue) et de nous y adapter au mieux. On pourrait faire une comparaison entre le stress et la marche : sans même que nous nous en apercevions, lorsque nous marchons, nous sommes alternativement en déséquilibre d’un pied sur l’autre. De la même façon, nous vivons des moments de stress lorsqu’un changement significatif intervient dans ce qui constitue notre stabilité quotidienne. A faible dose ce stress est positif car sans ce petit déséquilibre, nous ne pourrions pas avancer.

Ce stress que vous vivez n’est d’ailleurs pas forcément perçu en tant que tel. Je pense notamment à ceux et celles dont ce n’est pas la première expatriation et qui ont peut être développé des automatismes d’intégration qui vont leur faire vivre cette arrivée en Egypte de façon plus relax, en particulier si vous venez de pays arabes et musulmans. Je pense aussi à ceux et celles qui sont d’un caractère résolument optimistes et qui vivent ces changements comme des défis à relever. Le stress devient alors une énergie positive nécessaire à la mobilisation des ressources, la motivation, le goût de vivre.

2. Le contrecoup émotionnel

La deuxième étape du processus d’adaptation , pourrait s’appeler le contrecoup émotionnel et peut apparaître au bout d’environ 3 mois, en général au retour des fêtes de fin d’année. Elle se caractérise par un gros coup de fatigue difficile à comprendre puisqu’on peut se dire : je suis aidée à la maison, je ne travaille pas, mes journées sont occupées à faire du sport et des activités qui me plaisent… Que se passe-t-il ?

Il se passe que depuis 3 mois (quand je dis 3 mois, c’est 3 mois depuis septembre, j’ai passé sous silence les mois qui ont précédé votre arrivée, où vous avez dû organiser le déménagement, dire au revoir à vos amis et votre famille, peut-être quitté votre emploi, trouver un locataire pour votre maison en France et mettre vos meubles au garde-meubles, prendre des arrangements pour votre famille qui reste dans votre pays, etc.), vous foncez, vous avez mis toute votre énergie au service de l’adaptation, pour que la maison tourne, pour aider vos enfants et votre conjoint, pour porter tout le monde à bout de bras sans vous arrêter, sans prêter attention ni à vos émotions ni à vos états d’âmes. Il se passe que maintenant vous accusez le coup et que c’est tout à fait naturel.

3. L’adaptation graduelle

Vous rentrez dans la 3ème étape de l’adaptation graduelle quand vous êtes dans l’acceptation de la différence des cultures, des particularités et des comportements des égyptiens. Le jour où il n’y a plus le souci exagéré de la propreté et du contact physique, plus la préoccupation de la nourriture et de l’eau potable servies au restaurant, plus de tolérance vis-à-vis des retards, plus de refus catégorique de certains usages ou d’apprentissage de la langue, ce jour là vous savez que vous êtes en bonne voie d’adaptation.

4. L’adaptation définitive ou l’incapacité à s’intégrer

On accède à l’ultime étape de l’adaptation définitive; au retour des grandes vacances, vous êtes heureux  de rentrer « à la maison ». Vous le sentez à une certaine légèreté : vous avez vos repères, vos amis, vous connaissez les codes, vous êtes capables de faire visiter le pays à votre famille, vous vous débrouillez un peu en arabe, vous ne vous sentez plus vulnérables, encore mieux vous vous sentez en sécurité et globalement vous êtes contents de passer à nouveau une année en Egypte.

Il existe néanmoins des cas où on se trouve dans l’incapacité à faire face à l’intégration, où les ressources internes ne sont pas suffisantes pour surmonter le stress du début et où on se retrouve alors en état de, ce qu’on appelle le stress dépassé. Il se manifeste au bout de 3 à 6 mois : on s’englue dans l’étape du contrecoup émotionnel sans réussir à rebondir.

On retiendra donc 4 étapes d’adaptation, qui se vivent sur une période temporelle de 1 an, un peu plus ou un peu moins en fonction de votre personnalité.

Faire face à chaque étape

Le stress est certes inévitable, plus encore à l’étranger que dans le pays d’origine. Néanmoins, certaines sources de stress peuvent être évitées, réduites ou éliminées. Chaque cause supprimée contribue à réduire la charge globale qui pèse sur vous. D’autres facteurs ne peuvent être écartés mais peuvent être gérés. En effet, la manière dont vous comprenez le stress et dont vous y répondez joue un rôle majeur dans les effets à long terme qu’aura ce dernier. Retenons que le stress est un processus dans lequel interviennent un agent stressant et une personne. Il dépend autant de la situation que de la manière dont celle-ci est appréhendée. Néanmoins, c’est moins l’agent stressant qui engendre le stress que la manière personnelle dont vous y répondez. La capacité à rebondir après un événement difficile dépend à la fois de vos caractéristiques (ressources internes) mais aussi de l’interaction avec votre environnement (ressources externes).

1. Vous disposez de ressources internes

– Votre compétence sociale : aller vers les autres en vous inscrivant aux différentes associations et à leurs activités. Parmi celles-ci je recommande particulièrement les visites hebdomadaires qui ont un double bénéfice : la possibilité de nouer des contacts avec les nouveaux tout en découvrant des quartiers du Caire qu’il vous sera plus facile d’aller visiter ensuite seule grâce au sentiment de sécurité que vous aurez expérimenté lors de la visite en groupe..

– Votre sens de l’autonomie : je vous encourage vivement à apprendre quelques mots en arabe. Cela donne véritablement confiance en soi de pouvoir se débrouiller un minimum, que votre interlocuteur (notamment les marchands) sache que même si vous êtes étrangère, vous n’êtes pas une touriste. Même si vous ne souhaitez pas apprendre la langue, je vous invite à identifier les phrases dont vous pouvez avoir besoin et à vous les faire traduire pour pouvoir les utiliser en cas de nécessité. Par exemple : je ne veux pas donner d’argent, je souhaite être seule, etc.

– Votre capacité à formuler des projets de vie et votre détermination à les atteindre. On peut aborder ici le cas des conjoints qui ont abandonné leur travail pour suivre l’autre conjoint. Une situation qui n’est pas toujours facile à vivre et qui peut être cause de frustration, d’un sentiment de vide. Je vous conseille si c’est le cas, de laisser passer les 6 premiers mois d’adaptation puis voir à ce moment-là comment vous envisagez professionnellement votre futur en Egypte. Et en attendant, vous pouvez par exemple vous investir dans les différentes associations.

2. Vous disposez de ressources externes

– Votre réseau amical. C’est l’un des avantages de l’expatriation que de faciliter les relations. Les gens vont vers les autres naturellement, le tutoiement est de rigueur et les hiérarchies sociales sont atténuées. Mais j’attire votre attention sur le fait que le milieu reste petit, on croise toujours les mêmes personnes, cela peut devenir étouffant et je vous recommande d’être prudents à la fois sur ce que vous faites et ce que vous dites, car tout se sait dans le microcosme français.

– Votre habilité à résoudre les problèmes : n’hésitez pas à solliciter les gens qui travaillent pour vous, chauffeur, femme de ménage, bawab pour des choses qui semblent insurmontables.

3. Le cas particulier des enfants

Dans cette première étape de l’arrivée, il y a le cas des enfants qui sont eux aussi soumis au même stress et que vous pouvez sentir malheureux, par exemple s’ils vous disent que leurs amis, la famille leur manquent, ainsi que leur maison et tous les repères qu’ils ont laissés, s’ils ont des troubles du sommeil (plus de cauchemars, problèmes d’endormissement), s’ils n’arrivent pas à se faire des amis.

Que dire à un enfant qui se plaint ou dont vous sentez la souffrance ? Je vous invite à utiliser la communication dite non violente. Elle commence par “oui” + reformulation du sentiment exprimé + éventuellement votre point de vue. Elle est donc aisée dans son principe mais pas si facile que cela à appliquer quand on a l’habitude de commencer les phrases par “mais non, ce n’est pas grave”. Exemples : Votre enfant vous dit que sa maîtresse est moins gentille que celle qu’il avait l’an dernier. Réponse “oui, tu es déçu parce que tu trouves que ta maîtresse est moins gentille que celle de l’an dernier ?” Votre enfant vous dit “mon meilleur ami me manque”. Réponse “oui tu te sens triste parce que ton meilleur ami te manque. Peut-être qu’on pourrait l’inviter au Caire aux prochaines vacances ?”. La communication non violente se focalise moins sur les faits (ici, la maîtresse, le meilleur ami) que sur les émotions : la déception et la tristesse. La reconnaissance de ces dernières procure un réel réconfort à l’enfant qui se sent entendu et à qui il n’est pas servi une formule toute faite “mais non, ta maîtresse est très gentille” ou “mais non, tu te feras de nouveaux amis”.

A l’étape du contrecoup émotionnel, que pouvez vous faire pour surmonter ce passage à vide temporaire ?

Jusqu’à présent vous avez fait passer le bien être de toute la famille avant le vôtre, vous écoutez votre conjoint quand il rentre, vos enfants au retour de l’école, la maison tourne, vous savez où faire vos courses, vous avez appris un peu d’arabe, vous avez noué des contacts, reçu des amis à la maison, peut-être déjà organisé des repas d’affaires pour votre mari. Il est temps, maintenant que tout le monde a ses repères et ses activités, de penser à vous et de vous faire du bien. C’est vraiment l’avantage du Caire de proposer un large éventail d’activités peu onéreuses et qui soignent le moral : se faire masser à domicile, se faire faire une manucure, aller au cinéma en pleine journée, aller boire un café au bord du Nil avec les copines, s’acheter un beau bouquet de fleurs… je vous encourage à vous faire du bien sans culpabilité.

Il arrive parfois que pour des raisons liées soit à l’histoire de la personne, soit au contexte familial et personnel, il soit difficile de s’adapter et que vous entriez en phase de stress dépassé. Quels sont les symptômes qui doivent attirer l’attention ?

L’apathie, l’évitement des relations amicales et/ou sociales, le repli sur soi.
Les troubles du sommeil, de l’appétit
Le recours à des substances psychoactives (alcool, médicaments)
L’apparition de problèmes mineurs de santé (céphalées, maux de dos, troubles gastro-intestinaux, infections rhino-pharyngées et grippales répétées ou prolongées, problèmes dermatologiques, palpitations, vertiges, etc.)
L’aggravation d’un problème de santé existant
La modification de la vision de soi, du monde et des autres (attitude négative envers soi-même, le travail, la vie, les collègues, les bénéficiaires, le pays d’affectation, etc.)
Une fatigue excessive
L’apparition d’attitudes inhabituelles pour la personne (irritabilité, propension aux larmes, méfiance injustifiée, etc.)

A ce niveau de symptômes la solution est de demander une aide extérieure, de se faire accompagner pour traverser ce moment difficile qui est peut-être réactivé par le souvenir d’autres moments douloureux vécus au cours d’un précédent déménagement.

…Arriver dans un pays n’est pas neutre. Cela demande un certain nombre d’efforts. En fonction de sa personnalité, on peut ne pas avoir l’impression d’en fournir, parfois on se rend compte que l’on peine. Dans tous les cas cela coûte en énergie et peut avoir des répercussions psychologiques et physiques qui sont naturelles et en général surmontées.

L’Egypte a ceci de particulier qu’elle offre des avantages très surprenants au niveau du bien-être. Dans son livre intitulé “Guérir”, David Servan-Schreiber cite des méthodes de bien-être alternatives à la thérapie classique : la luminothérapie et l’aube artificielle. Dans le traitement de la dépression saisonnière par exemple on expose les gens à un flux de lumière, en hôpital. En Egypte, par défaut, il fait soleil tous les jours. Toujours dans le traitement de la dépression on suggère aux gens d’acheter un appareil qui simule l’apparition de l’aube dans la chambre à coucher, et qui se règle en fonction de l’heure du réveil. En Egypte l’aube est naturelle. En général quand vous vous réveillez, le jour filtre déjà à travers vos rideaux.

Je vous souhaite une bonne adaptation. Sachez que vous pourrez capitaliser rapidement sur les efforts que vous faites aujourd’hui et profiter rapidement de toutes les opportunités touristiques, culturelles, sportives que vous offre l’Egypte.

La scolarité de vos enfants

Plusieurs écoles françaises existent sur le territoire égyptien (voir la liste).

Pour la plupart, il s’agit d’établissements privés à gestion parentale inscrits sur la liste des écoles françaises de l’étranger. Elles couvrent les classes de la maternelle au secondaire. Les familles contribuent en partie au financement des établissements; les droits de scolarité varient de 1000 à 2500 EUR/an.

Pour les autres, il s’agit d’établissements agréés par le ministère français de l’Education Nationale.

Outre l’Université Française d’Egypte (voir les coordonnées), il est possible de suivre des études supérieures dans les universités égyptiennes. Certaines ont des filières francophones, notamment l’Université Ain Shams (département de gestion et de commerce international + faculté d’économie et de sciences politiques) et l’Université du Caire de Guiza (Institut de droit des affaires internationales).

Le Centre National d’Enseignement à Distance est un établissement public placé sous la tutelle du ministère de l’Education Nationale.

Il propose des programmes scolaires et universitaires dispensés par correspondance et conformes aux programmes officiels de l’Education Nationale. Les passages de classes sont décidés par les professeurs du CNED ; les élèves concernés peuvent ainsi être admis dans tout établissement d’enseignement français, en France et à l’Etranger.

Pour tout renseignement : https://www.cned.fr/

Les bourses visent à aider les familles les plus démunies à supporter les coût de scolarisation. L’obtention d’une bourse est soumise à plusieurs conditions :

1) Conditions de situation de l’enfant:

-il doit être de nationalité française,

-il doit résider avec sa famille,

-il doit être immatriculé au Consulat de France,

-il doit avoir au moins 4 ans au cours de l’année civile de la rentrée scolaire,

-il doit fréquenter un établissement reconnu par le Ministère de l’Education Nationale (ou dispendant au moins 50% de son enseignement en français),

-il ne doit pas avoir accumulé trop de retard scolaire.

2) Conditions de ressources:

Un barème de revenus, fixé pour chaque pays (se renseigner au consulat), permet de déterminer quelles sont les familles qui peuvent avoir accès à une bourse scolaire. Ce barème repose sur :

-un revenu minimum (évalué par la commission locale des bourses en fonction du niveau de vie local et des dépenses incompressibles de première nécessité). Lorsque les ressources de la famille sont inférieures ou égales à ce revenu minimum, l’enfant peut bénéficier d’une bourse complète.

-un coefficient de participation financière des familles qui s’applique quand les revenus sont supérieurs au revenu minimum de référence, et qui détermine la part maximale des dépenses scolaires dans le revenu des familles.

3) Faire sa demande:

Toute demande est à déposer au Consulat de France (s’y renseigner pour les modalités). Les demandes de bourses sont examinées : d’abord par les services consulaires (au regard du barème d’attribution) ; puis par la commission locale des bourses scolaires (où siègent notamment les présidents de l’UFE) qui formule des propositions ; puis par la commission nationale des bourses qui donne son avis ; et enfin par l’Agence pour l’Enseignement Français à l’Etranger qui décide de l’attribution des bourses. La décision est faite par les services consulaires après communication de la décision de l’AEFE.

Président de la commission des bourses:
Monsieur Francois Pugeault, Consul Général de France
Vice Présidente: Madame Régine Prato

Infos sur https://www.aefe.fr/

Trouver un emploi

Si la plupart des Français résidant en Egypte sont des salariés détachés de leur entreprise Française pour des missions de quelques mois ou quelques années, d’autres tentent aussi leur chance en individuel… créateurs d’entreprises locales, salariés d’entreprises locales, etc. Certes, il n’est pas toujours simple de trouver un emploi en Egypte et les niveaux de salaires égyptiens sont très bas comparativement à ceux que nous connaissons en France…

L’UFE ne peut pas intervenir dans vos démarches pour trouver un emploi en Egypte. Elle ne propose pas non plus d’emplois, ses membres travaillant bénévolement. En revanche, nous pouvons vous orienter vers les organismes professionnels franco-égyptiens.

Voici quelques conseils :

Première piste : contacter les entreprises Françaises présentes en Egypte, dont le directeur général est souvent Français. Certaines sont partenaires et soutiens de l’UFE. Vous trouverez un lien sur leur site web à la page Partenaires de l’UFE.

Consultez aussi les sites web de Business France (ex-Ubifrance) et de la Chambre de Commerce Française en Egypte (CCFE) pour connaître les entreprises françaises présentes en Egypte et les secteurs d’activité couverts.

Nous vous conseillons de leur adresser directement votre demande d’emploi.

Deuxième piste : contacter les structures professionnelles qui animent les relations franco-égyptiennes, les organismes administratifs et associatifs Français présents en Egypte qui seront à même de vous renseigner sur les points recherchés. Là aussi, voici quelques liens utiles :

• Business France (ex Ubifrance)
https://www.businessfrance.fr/

• La Chambre de Commerce Française en Egypte (CCFE) anciennement le Club d’Affaires Franco-Egyptien :
https://www.ccfe.org.eg/
Elle offre conseils et appuis commerciaux aux entreprises françaises désireuses de s’implanter en Egypte.

• Les associations caritatives franco-égyptiennes peuvent aussi répondre à vos demandes d’emplois bénévoles.

• Les jeunes qui souhaitent faire une année de Volontariat International en Entreprise (VIE) trouveront des informations sur https://www.businessfrance.fr/ et https://www.jeunes.gouv.fr/spip.php?article3328

Troisième piste : vous souhaitez créer votre entreprise en Egypte ? Plusieurs statuts juridiques existent en Egypte : société individuelle, société à responsabilité limitée, société en actions, etc. Les démarches sont désormais facilitées pour attirer les capitaux étrangers en Egypte.

1) Vos interlocuteurs incontournables pour avoir toutes les informations utiles pour vos études de marché, les relations avec la France, les procédures, etc. (voir les coordonnées ci-contre) :

• La Mission Economique et Business France (ex-UBIFRANCE)

• La Chambre de Commerce Française en Egypte

• Association FACE (Femmes Actives d’Egypte) peut aussi vous soutenir et vous conseiller dans votre projet professionnel en Egypte. FACE a pour vocation de constituer un réseau fort de profils professionnels variés. Voir le site et les contacter.

• Les avocats franco-égyptiens vous assisteront dans vos démarches de création d’entreprise ; ils seront indispensables à certaines étapes de votre projet, pour éviter les mauvaises surprises… car rien n’est simple en Egypte!

2) Les organismes égyptiens dédiés aux investisseurs étrangers vous conseilleront… et vous y serez confrontés à un moment ou un autre de votre projet. Notamment :

• GAFI (General Authority for Investment), c’est autorité en charge de la création des entreprises en Egypte : https://gafi.gov.eg/English/Pages/default.aspx

• Ministère égyptien de l’Investissement
https://www.sis.gov.eg/Story/112029?lang=fr, vous y trouverez de nombreuses informations, textes de loi et réglementations.

Trouver un logement

Les différents critères pour le choix du quartier dépendent, comme partout, du lieu du travail et de l’école des enfants, du charme de quartier, du prix des appartements, et souvent, dans le cas d’une expatriation, de la proximité de communautés internationales. Voir le descriptif des quartiers du Caire.

Vous avez plusieurs méthodes : passer par une agence immobilière, vous promener et discuter avec les concierges d’immeubles, vous faire aider par votre entreprise.

Conseils généraux : Précisez bien le genre d’appartement que vous recherchez, ça vous fera gagner du temps. N’attendez pas leur coup de téléphone : appelez les ! Si vous avez trouvé par un bawab n’oubliez pas sa commission : discutez avec le propriétaire de la somme à lui donner.

Remarques concernant les agences ou agents indépendants :

Une fois indiqué votre prix, soyez sûr que les appartements que l’on vous fera visiter seront bien plus chers. Vous avez donc intérêt à leur annoncer une fourchette de prix inférieure à celle que vous prévoyez réellement.

Certaines agences ne vous contacteront jamais si elles estiment que le prix de l’appartement que vous recherchez est trop faible, donc peu intéressant pour elles. Elles ne vous préviendront pas pour autant que vous ne les intéressez pas. Faites donc appel à un maximum d’agences.

Il faut savoir que pour un agent c’est toujours la haute saison, et que vous devez vous dépêchez de choisir (chez lui évidemment). A titre informatif, les haute et basse saisons correspondent à des arrivées en septembre, des départs en juin. A l’inverse une fois votre choix fait, ne tardez pas à signer le contrat et insistez bien si vous sentez l’agent peu pressé, il n’est pas rare que des appartements passent sous le nez de locataires trop confiants.

Vous ne devez pas donner de commission, c’est le propriétaire qui s’en charge.

La plomberie (fuites) et la pression de l’eau (souvent faible) ; les prises électriques ; la présence et l’état des climatiseurs (efficacité et bruit), de l’antenne parabolique, de la ligne téléphonique, des moustiquaires ; l’étanchéité des portes et fenêtres ; la taille du chauffe-eau ; les possibilités de parking et stationnement, etc.

Si vous souhaitez faire faire des travaux par le propriétaire, ne payez rien tant que les travaux ne sont pas terminés, vous risqueriez de ne jamais en voir la fin, ni même le début. Si les équipements vous semblent insuffisants, vous pouvez négocier avec le propriétaire pour obtenir TV, lave-linge, climatiseur, etc.

L’eau, l’électricité, le gaz, le téléphone et le ramassage des ordures sont à la charge du locataire, mais restent très modestes. Le paiement de l’électricité et du téléphone se fait sur facture. L’eau et le ramassage des ordures sont payées par le gardien.

Il est préférable d’en avoir une version anglaise (ou française). Y faire indiquer qui paie le gardien (de combien), les petits travaux et réparations de machines.

Les paiements : Faites préciser dans le contrat le type de paiement qui peut être mensuel ou trimestriel. N’oubliez pas si vous payez en liquide de vous faire remettre un reçu. Prévoir une augmentation d’environ 10% par an.

Les assurances : Vérifiez que vous êtes bien couvert par votre entreprise si vous êtes salariés ou renseignez-vous auprès de la communauté française.

La question du “deposit” : La caution (deposit) correspond à un mois de loyer. Vous devez faire préciser dans le contrat dans quelles conditions il vous sera rendu. Si vous êtes passé par un agent, le propriétaire considère très souvent que le déposit lui sert à rembourser la commission cédée à l’agent, auquel cas vous risquez de ne jamais le récupérer. Dans certains cas le déposit vous est restitué si vous restez jusqu’à la fin du contrat de bail. Enfin dans d’autres cas il peut vous être rendu si l’appartement est jugé en bon état. Mais méfiez-vous quand même : le propriétaire peut estimer que le déposit lui servira à payer vos dernières factures…

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